Nous avons tenu ce débat car il est plus qu'urgent d'inclure la politique Jeunesse dans les directives politiques des gouvernements. Jamais auparavant, les jeunes n'ont pris part à leurs sociétés comme ils semblent le faire aujourd'hui. Toutefois, ce changement qui résulte principalement de l'initiative des jeunes eux-mêmes devrait être fermement soutenu par les autorités officielles afin de garantir un maximum d'efficacité. Ce soutien ne peut en aucun cas diriger l'initiative des jeunes ou limiter son champ d'action, parce qu'une telle approche porterait un coup fatal à toute «la jeune société civile » qui constitue le noyau de la société civile elle-même. Beaucoup de pays, surtout en Europe ont procuré un soutien appréciable pour leurs structures de jeunesse tout en les tenant à l'écart des querelles politiques traditionnelles. Cette "nuance" est cruciale lors de l'élaboration de la politique Jeunesse de tout pays.

L'atelier a abordé trois sujets principaux :

- Le rôle des organisations de jeunesse dans la société civile

- Le rôle des organisations de jeunesse dans la promotion et de la paix et  la réconciliation

- Le rôle de l'intervention des organisations de jeunesse lors de catastrophes humaines

Il a été demandé aux participants d'émettre des idées et surtout des suggestions qui vont être soumises :

-  Aux autorités turques

-  Au Comité des partenaires de la Croisière pour la Paix

Seront soumises également les propositions que nous espérons recevoir suite à la table ronde sur le même thème qui aura lieu à Athènes au terme de la Croisière pour la Paix.

1. La Jeunesse et la société civile

Le premier groupe de travail a jugé que les structures de jeunesse avaient un rôle majeur à jouer dans l'instauration de  vraies démocraties. Ils ont qualifié la structure sociale actuelle de vieille et traditionnelle et ont prôné plus de créativité dans l'élaboration de projets par les organisations de jeunesse et ce afin de garantir davantage de participation.  Les jeunes d'aujourd'hui sont les adultes de demain ; d'où la proposition de former et d'éduquer les jeunes à la démocratie principalement par le biais d'opportunités telles que  des projets similaires à celui de la Croisière pour la Paix. Le groupe a également proposé de  cordonner tous les efforts déployés par les jeunes afin que ceux-ci deviennent les partenaires crédibles des décideurs politiques.

2. Promouvoir la paix et la réconciliation

Le second thème abordait notre rôle dans la promotion de la paix et de la réconciliation. A nouveau, des projets d'éducation à la paix ont été proposés tout particulièrement aux personnes traitant du thème de la résolution de conflits. Il a également été suggéré d'améliorer au sein des organisations de jeunesse la diffusion d'informations destinées au grand public et qui abordent ce sujet bien spécifique et ce afin de réduire le fossé existant entre les générations. La mise au point de projets communs pour les régions où des conflits existent, a été également proposée par le groupe ainsi que l'instauration de conditions de vie favorables aux jeunes.

3. Catastrophes humaines

Le troisième groupe de travail a jugé que le rôle des structures de jeunesse dans l'intervention humanitaire lors de catastrophes dépendait principalement du niveau de développement des  services publics dans chaque pays. La plupart des propositions concrètes avaient trait à la formation du personnel puisque toute intervention humanitaire requiert des aptitudes techniques spécifiques visant à renforcer les capacités des parties concernées à constituer des réseaux. Les institutions bénévoles internationales devraient habiliter les organisations de jeunesse à accomplir cette tâche.

Enfin, nous sommes persuadés que ces initiatives sont complémentaires aux buts poursuivis par la Croisière pour la Paix, qui sont principalement d'aider les jeunes citoyens engagés à jouer un rôle plus actif dans leurs sociétés respectives et à promouvoir les valeurs universelles de Paix, non-violence, solidarité, droits de l'Homme et démocratie.

Comme il est stipulé dans le préambule de la constitution de l'UNESCO :